Expositions 2022

Liza Vadénoff

La force de l’Oiseau

Il y a de nombreuses années que Liza Vadénoff n’a plus exposé, se consacrant à son métier d’art-thérapeute pour les adolescents dans l’unité psy de Moutier. La création a cependant jalonné sa vie, comme un besoin, une urgence parfois et un plaisir toujours. Son rythme d’exécution en broderie et mosaïque s’apparentent à une sorte de méditation où l’esprit est concentré sur l’instant présent, et c’est pourquoi rayonne de son travail une atmosphère de paix qui imprègne celle ou celui qui le contemple. Les représentations sont en lien avec le vécu de l’artiste, qu’elle voit comme étant « calmement évolutif ». Mêlant dans une même œuvre des techniques aussi diverses que la peinture, la mosaïque et la broderie, son œuvre représente et défend la « liberté d’être ».

Du 1er au 17 avril

Vernissage : le 1er avril à 18h00

 

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Valérie Stegmueller

Douceurs vagabondes

Aux visages empreints de douceur, les traits gracieux des sculptures de Valérie Stegmueller évoque l’idylle des songes, la demeure d’un périple intérieur. Dans la complicité de la main et de la matière, l’artiste manie la terre, le bois, le fer et la pierre. Ses êtres sculptés éveillent des présences aussi paisibles que magnétiques, façonnés au gré de moments privilégiés. Par le dialogue des aspérités de la terre, des sillons attentivement tracés et des surfaces polies, se réalise la tendre évocation de nouvelles rencontres, aussi séduisantes que mystérieuses.

Du 20 mai au 6 juin

Vernissage : le 20 mai à 18h00

 

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Nathalise Urfer & Robert Frund

Libre de tempête et Grande Rivière

Dans « Libre de tempête », portraits photo en noir & blanc de Nathalie Urfer, de jeunes modèles sont transformés en célébrités, leur personne se mêlant à l’aura des icônes reproduites. Si les images de Björk ou de Bowie, d’un tableau de Courbet ou de Vermeer accrochent le premier regard, ce qui interpelle dans un deuxième temps est la présence sobre et intense des modèles. Par la plume de Robert Frund – des textes assemblés sous le titre « Grande Rivière » – le visible et l’invisible, le senti et le pressenti face à l’image résonnent alors comme une ode à la beauté secrète contenue en nous. La « Grande Rivière », est un autre nom du fleuve Amour, appelé ainsi par analogie phonétique avec son nom en russe, « Amur ». Suivant les contrées qu’il traverse, l’Amour est encore appelé grand fleuve, fleuve noir, fleuve du dragon noir…

Du 26 août au 11 septembre

Vernissage : 26 août à 18h0